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Bloub et ses lectures
9 juillet 2008

13. Le chat qui venait du ciel, Hiraide Takashi

                                       Bloub ne résume pas parce que l'officiel est très bien...

chat_qui_venait_du_cielRésumé officiel.
Voici un roman touché par la grâce, celle d'un chat "si petit et si frêle qu'on remarquait tout de suite ses oreilles pointues et mobiles à l'extrême.".
Quand un jeune couple emménage un jour dans le pavillon d'une ancienne demeure japonaise, il ne sait pas encore que sa vie va s'en trouver transformer. Car cette demeure est entourée d'un immense et splendide jardin, et au cœur de ce jardin, il y a u chat. Sa beauté et son mystère semblent l'incarnation même de l'âme du jardin, gagné peu à peu par l'abandon, foisonnant d'oiseaux et d'insectes. Tout le charme infini de ce livre tient dans la relation que l couple va tisser avec ce chat qui se fond ans la végétation exubérante pour surgir inopinément, grimpe av une rapidité fulgurante au sommet de spins gigantesques, frappe à la vitre pour se réconcilier après une brouille. Un charme menacé, cr ce qui éveille en nous la beuté et appelle le bonheur est toujours en sursis;
Hiraide Takashi , qui est avant ot  poète, a insufflé une lumineuse et délicate magie à cette histoire u "chat qui venait du ciel" , son premier roman, largement autobiographique.

Extraits.
"Au fur et à mesure  que, chaque matin, ce geste se répétait, [la libellule] en vint à voler sans hésitation, et restait un long moment installée dans la cascade aérienne. Je tenais d'un livre que le mâle vit en solitaire, recherche le spoints d'eau et possède un terrain d'action assez étendu, et j'ai pensé que ce devait être toujours le même insecte.
"Tu es mon ami" , ai-je failli murmurer, et j'ai joué avec lui jusqu'à ce qu'il finisse par s'envoler. " p50

"Tout en haut, le ventre plaqué contre la moustiquaire comme une salamandre, il tendait le cou pour tenter d'apercevoir sa maison de l'autre côté de la palissafe. Mêùme dans son désarroi, il n'émettait pas le moindre miaulement.  (...) Depuis ce temps-là, nou sappelions cette posture de Chibi "l'appel du pays natal", et il nous est souvent arrivé d'évoquer cette attitude qu'il 'nest pas courant d'observer chez le commun de s chats." p.64

Opinion.
On se situe toujours dans mes achats "impulsifs" de livres et j'avoue que la 4ème de couverture m'a tout simplement ravie et enchantée, c'est pourquoi cette fois je n'ai pas pris la peine de résumer moi même. Cependant, comme je l'avais déjà remarqué, je suis et reste peu sensible à la littérature asiatique. ALors que j'adore la lngue japonaise elle même, les récits,les contes et légedes que j'ai déjà eu l'occasion de lire ne me laissent à chaque fois qu'une vague impression de mélancolie - nostalgie - douceur un peu mièvre. Est-ce dû à la traduction? Car je lis également Kazuo Ishiguro, en anglais, et n'ai pas cette sensation étrange. Bref quoiqu'il en soit, ce livre reste plaisant et j'ai souri quelques fois, car la dépiction du chat, et de la relation qu'il tisse peu à peu avec le couple est touchante. La fin est également très poétique. Cependant, ce n'est pas un chef d'oeuvre non plus, loin de là. Ou peut être que comme ce premier roman est apparemment "largement autobiographique", il reste difficile pour moi, qui ne connais pas du tout H.Takashi, d'apprécier pleinement la saveur de ces anecdotes. Agréable donc, mais sans plus.

Opinion technique.
Aucune difficulté. On note la présence presque obligatoire de mots en japonais, avec des notes explicatives puisque certaines "notions" ne peuvent être traduites correctement (je me demande d'ailleurs si à un moment lorsqu'il parle de destin ou destinée, je ne me souviens plus, le terme d'origine était "Itsuzen" qui allie cette idée de fatalité, de destinée, d'avanée inéluctable vers un objectif dont on est conscient ou pas, et si c'est le cas, une note là aussi aurait été plus appréciable plutôt que la traduction par "destin" tout simplement).
QUelques références aussi aux différentes "ères", une mesure du temps qui diffère au Japon (ils suivent les ères selon le règne de leur empereur malgré l'adoption fort courante de notre calendrier) mais toujours accompagnées de notes.
Ce qui reste "difficile", c'est de bien cerner, peut être, toute l'importance que revêt chaque geste, chaque objet dépeint par l'auteur. La sensibilité des japonais au bois, au jardin, aux mouvements effectués en ouvrant une porte coulissante, est en effet plu sprofonde que ce que peut le penser un occidental et j'ai bien peur que des subtilités ne me soient passées au dessus. Ceci dit, on comrpend l'oeuvre facilement aussi. La fin du livre est intéressante, la magie poétique s'y trouve à son apogée et si le livre ne m'apparait pas comme une oeuvre indispensable, cette fin le rend quand même intéressant.

Notation.
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